Commerces, chantiers, hôpital, contrôles… Le maire de Toul détaille les mesures prises par la ville

Vendredi 6 novembre 2020

Ce confinement n’est décidemment pas comme les autres, pourtant, le risque sanitaire est bien réel, la Covid-19 tue toujours, et pas que dans les métropoles. Difficile alors pour les autorités locales de prendre les bonnes décisions quand d’un côté, les écoles, la plupart des entreprises ou encore les institutions publiques doivent rester ouvertes, et de l’autre, les déplacements des citoyens, hors professionnels ou scolaires, ne sont permis que pour des cas exceptionnels. A Toul, la municipalité a su apprendre du premier confinement, et malgré la lassitude, les services restent mobilisés. Le maire n’a pas non plus voulu baisser la garde ni minimiser la situation et les premières contraventions pour non respect du confinement sont déjà tombées.

Alors que l’économie ne doit pas s’arrêter – tout comme les services publiques – l’état impose aux petits commerces de proximité, jugés non essentiels, d’arrêter leurs activités. Une décision lourde de conséquence et perçue comme injuste par ces commerçants qui ne vivent souvent que des achats effectués par les habitants du territoire, à l’inverse des grandes enseignes qui sont présentes dans toute la France, et des géants du commerce en ligne, qui impose leur vision de la consommation au monde entier. C’est pour venir en aide à ces grands perdants* du deuxième confinement qu’Alde Harmand, le maire de la cité des Leuques, a pris un arrêté permettant aux commerces « non essentiels » de rester ouverts, tout en incitant les Toulois a passé leurs commandes en ligne et à récupérer leurs achats sans rentrer dans les échoppes ou à se faire livrer. Et si l’arrêté risque d’être invalidé par la préfecture, au moins une main aura été tendue.

Simon Attenot

* avec la restauration et le monde du spectacle, de la culture et de l’évènementiel