Qui sème le béton…

Animée par Rés’urgence et Déclic FM, une agoradio s’est tenue mardi 16 septembre dans la boutique « Ortie et Plantain » à Pont-Saint-Vincent. Au menu : les usages un tantine contradictoires du plateau Ste-Barbe…

Un équilibre pas simple à trouver

Le plateau Ste-Barbe se trouve sur le territoire de Pont-Saint-Vincent, Maizières et Bainville-sur-Madon. Si selon le maire de Pont-Saint-Vincent -présent à cette agoradio- les trois communes ont des relations de bonne entente, il n’en est pas moins que leur entrée dans la problématique du plateau est tiraillée entre l’activité économique, les activités associatives, et la protection environnementale.

Ste-Barbe et APPB

La faune et la flore exceptionnelles du plateau bénéficient en effet d’un APPB (Arrêté Préfectoral de Protection du Biotope). Néanmoins le même arrêté comporte des dérogations permettant aux vélivoles de pratiquer leur activité (vol à voile), aux parapentes motorisés de sillonner le plateau… Un COPIL (comité de pilotage) composé d’intervenants très divers tente de trouver des solutions. Il réunit des représentants de la préfecture, du Conseil Départemental, des communes concernées, de Fort aventure, de Jeux et Jouets de l’Est, des industriels, des chasseurs, des cultivateurs, des associations… et des usagers. L’association Rés’urgence, qui défend l’environnement et dont le siège est à la mairie de Pont-Saint-Vincent, a demandé à participer au COPIL. Cela lui a été refusé…

Distribution de sismographes

Le calcaire du plateau Ste Barbe est également exploité, et on peut y trouver deux carrières. Si les retombées économiques de cette exploitation ne sont pas à négliger, les retombées environnementales voire urbanistiques laissent pour le moins à désirer. Qui dit carrière dit en effet tirs de mine, que certains habitants comparent à des tremblements de terre. D’où les sismographes, installés par les carriers , censés démontrer que les secousses ne dépassent pas les seuils autorisés…

Jean-Pierre et Vincent